Présenté par Japan Foundation

Première Canadienne
Sélection 2018

Wilderness, Part 1 - 2

Réalisé par Yoshiyuki Kishi

dim. 22 juillet 2018
16:20

Salle J.A. De Sève

Crédits  

Réalisateur

Yoshiyuki Kishi

Scénario

Yoshiyuki Kishi, Takehiko Minato

Interprètes

Masaki Suda, Ik-june Yang

Site officiel

Japon 2017 304 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais

Selection officielle

Festival international de films de Busan 2017

Shinjuku, Tokyo, 2021. L’impact des Olympiques de 2020 se fait sentir; le taux de chômage, de même que de suicide, est à un sommet historique, tandis que le système d’aide sociale est en déroute complète… sans parler des manifestations violentes qui secouent la ville ici et là. Shinji (Masaki Suda, TEIICHI: BATTLE OF SUPREME HIGH) est un jeune homme volatile et revanchard, frais sorti du pénitencier. Kenji, à l’inverse, est plutôt maladroit, pathologiquement timide et luttant contre l’influence d’un père abusif sur sa vie. Lorsqu’ils s’inscrivent au même club de boxe, une forte camaraderie naît entre les deux jeunes hommes — confrontés avec chaque coup de poing à leurs démons, tandis que la société qui donna naissance à leurs névroses semble s’écrouler de l’autre côté de la fenêtre du gym…

Adaptation immensément ambitieuse du roman Ah, Wilderness de Shuji Terayama, publié en 1966 et ici mis en scène, et accordé au futur proche, par Kishi Yoshiyuki, WILDERNESS fut l’un des événements cinématographiques japonais de l’année 2017! Une fresque de boxe épique de 5 heures (et dont on peine à trouver d’égal, au-delà de l’inimitable LOVE EXPOSURE de Sion Sono), celle-ci se déroule dans un futur sombre dont la résonance politique est joliment articulée. Voici un film qui rappelle le meilleur des récentes séries « télé » vues, par exemple, sur Netflix; une œuvre de genre difficilement catégorisable, n’hésitant pas à tisser son intrigue au fil de performances exceptionnelles, et d’un développement de personnages aussi patient que travaillé. Nous offrant un drame sportif, Yoshiyuki y fait également de la spéculation sur le futur de son pays — tel le condensé d’une série de films comme ROCKY, si le personnel y était soudainement devenu politique. Ne manquez pas la chance de voir WILDERNESS sur grand écran — dans sa version intégrale et ininterrompue — à l’occasion d’une projection unique! — Ariel Esteban Cayer

Représentations

dim. 22 juillet 2018
16:20

Salle J.A. De Sève