Five Fingers For Marseilles

“A distinctly South African syntax of how the western genre can be reinvigorated in a new form”

Shelagh Rowan-Legg, SCREEN ANARCHY

"An impressively effective and engrossing cross-cultural hybrid that has a great deal more than novelty value going for it."

Michael Matthews, VARIETY

Alors que l’apartheid en est à ses derniers jours, des temps difficiles se profilent pour la ville ferroviaire décrépite qu’est Marseilles, située bien à l’est du Cap. Un gang de jeunes voyous, les Five Fingers, formé pour lutter contre les oppresseurs blancs qui s’en prennent à leur peuple, affronte de manière sanglante la police. Le jeune Tau finit par abattre deux policiers, plaque ses amis et se terre pour se faire oublier. Vingt ans plus tard, Tau, devenu un infâme dur à cuire, termine sa sentence de prison pour un autre délit. Il retourne à Marseilles dans l’espoir de mener une vie plus rangée, mais découvre que ses amis de l’ère de l’apartheid ont assimilé les pires pulsions de l’époque, recréant la même tyrannie contre laquelle ils se battaient autrefois. Une nouvelle lutte féroce se déchaînera dans les rues. Elle apportera peut-être une paix tant espérée dans cette ville coloniale dévastée.

Thriller fascinant et intense amenant le genre western hors des sentiers battus, FIVE FINGERS FOR MARSEILLES est non seulement une première pour le cinéma sud-africain, mais aussi un des films les plus puissants de l’an dernier. Après avoir développé ce film avec persévérance pendant sept ans, incluant une vaste consultation avec la communauté locale, le réalisateur Michael Matthews a pu achever son exténuante production. Le résultat a épaté les spectateurs de festivals à travers le monde. Que ce soit le premier long métrage de Matthew est en soi tout simplement étonnant. Dur récit de rédemption portant principalement sur le colonialisme et une captivante dose de pur cinéma animée par ses propres qualités mythiques, FIVE FINGERS est subversif par son traitement passionnant du western, le meilleur exemple étant de raconter une histoire originale provenant des townships même. C’est un film qui doit être vu. Dans vingt ans, les gens en parleront encore. – Traduction : Sébastien Robidoux