Sélection 2018

Small Gauge Trauma 2018

117 mins 9 films Pays-Bas, Australie, États-Unis, France
mer. 25 juillet 2018
21:45

Salle J.A. De Sève
En présence de la productrice Claudia Murdoch et des réalisateurs Mael Le Mée et Jonathon Rhoads

L’anthologie annuelle de courts métrages internationaux avant-gardistes de Fantasia est de retour avec neuf souches de cauchemars originaires de cinq pays.

DEVIL WOMAN (première mondiale) de l’acclamée cinéaste australienne Heidi Lee Douglas se déroule dans la forêt tasmanienne, où une confrontation s’aggrave entre un groupe de militantes et les bûcherons locaux. La morsure d’un animal en voie de disparition altère le déroulement des choses dans ce dynamique film d’horreur écologique. Des Pays-Bas, THE DEAD MAN SPEAKS (première canadienne) de Marcos Mereles est un interlude expérimental captivant qui nous rappelle que les morts sont beaucoup plus nombreux que les vivants sur notre planète de plus en plus encombrée. De l’Espagne, Mateo Márquez fait résonner une note urgente avec THE INVADERS (première canadienne), où une jeune fille musulmane réalise qu’elle est suivie alors qu’elle retourne à la maison. Voici une descente tendue dans la peur qui utilise le prisme du genre pour audacieusement aborder les dangers de l’islamophobie qui envahit l’Occident.

La France nous offre un trio d’oeuvres remarquables. Une fille de 16 ans réalise que son doigt a des habiletés surnaturelles dans l’inoubliable AURORE (première nord-américaine) de Mael Le Mée. Dans l’inventif et drôle à s’en déchirer la chair BESOIN DEAD (première nord-américaine) d’Aurélien Digard’s, les plans d’un homme et d’une femme pour le jour de leur mariage tombent en ruines ensanglantées lorsqu’une épidémie de zombies frappe leur ville. Mettant en vedette l’excellent Philippe Nahon. Le tendu et tragique THE DAY MY MOTHER BECAME A MONSTER (première canadienne) de Joséphine Hopkins raconte l’histoire d’une jeune fille qui s’apprête à célébrer son neuvième anniversaire peu après le divorce de ses parents. Alors que cette journée s’approche, elle remarque des comportements profondément dérangeants chez sa mère, dont même l’apparence physique commence à changer.

Des États-Unis, l’envoûtant RILEY WAS HERE (première mondiale) de Mike Marrero & Jonathan Rhoads dépeint un monde où une horrible pandémie a détruit une large partie de la population. Aujourd’hui, un homme cogne à la porte d’une femme qui a perdu son enfant des suites de la maladie, l’ayant trouvée afin d’explorer un besoin très particulier. Un film viscéralement dramatique et épouvantable qui se penche sur les façons inhabituelles qu’on peut avoir de vivre un deuil. Dans DAMAGE CONTROL de Ryan Oksenberg, un homme surprend sa fiancée en lui montrant la propriété dont il vient d’hériter, mais est lui-même surpris lorsqu’un mystérieux visiteur le force à assumer la responsabilité de ses actions passées. Dans ENTROPIA (première québécoise) de Marinah Janello, une femme âgée seule suit une série de programmes de soins horribles afin de tenter de trouver le bonheur. Film poétiquement grotesque à la fois choquant et spirituel, ENTROPIA rappelle les premières réalisations de Jörg Buttgereit et a déjà remporté plusieurs prix sur le circuit des festivals internationaux. - Traduction : Kevin Laforest

Représentations

mer. 25 juillet 2018
21:45

Salle J.A. De Sève
En présence de la productrice Claudia Murdoch et des réalisateurs Mael Le Mée et Jonathon Rhoads