Co-présenté par Arrow Video,Panorama cinéma

Blood and Black Lace

Réalisé par Mario Bava

Superbe restauration 4K!

jeu. 26 juillet 2018
19:00

Cinémathèque québécoise
PRÉSENTÉ AVEC Le otto dita della morte

Crédits  

Réalisateur

Mario Bava

Scénario

Mario Bava, Giuseppe Barilla, Marcello Fondato

Interprètes

Cameron Mitchell, Eva Bartok, Thomas Reiner, Ariana Gorini, Dante DiPaolo

Producteur

Alfredo Mirabile, Massimo Patrizi

France, Allemagne, Italie, Monaco 1964 88 mins V.O. italienne Sous-titres : anglais
Genre HorreurThriller

Isabella, modèle d'une maison de haute couture, est brutalement assassinée par un assaillant masqué. L'inspecteur Sylvester mène l'enquête en suivant les indices que renferme le journal intime de la victime. D'intrigants secrets sont révélés et bientôt la maison de mode se retrouve entachée par des histoires de corruption, d'avortement, de chantage et de toxicomanie. L'inspecteur cherche à percer le mystère tandis que l'assassin redouble d'ingéniosité pour complexifier ses prochains meurtres. Plus l'enquête avance et plus les cadavres s'accumulent. Chaque employé devient alors autant un suspect qu'une potentielle victime.

Si vous avez été impressionné par la projection de la version restaurée de SUSPIRIA lors de la dernière édition du festival, alors vous vous devez de ne pas manquer la projection de BLOOD AND BLACK LACE de Mario Bava dans sa magnifique version restaurée. Véritable parrain du giallo ayant influencé plusieurs cinéastes allant de Dario Argento au couple Cattet/Forzani (AMER, L'ÉTRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS), Bava a aussi toute l'admiration de l'invité d'honneur de cette édition, Joe Dante, qui possède d'ailleurs une copie pellicule de ce film dans ses archives personnelles. À plus forte raison, car c'est bien avec BLOOD AND BLACK LACE que les mécanismes du giallo prennent forme et que Bava y consolide les règles du genre. Tout y est : des meurtres à élucider façon « whodunit » aux mains gantées, sans oublier l'utilisation des couleurs saturées et des contrastes forts qu'Argento se réappropriera quelques années plus tard. Avec ce film, c'est du cinéma pur que nous offre Bava, utilisant les matières cinématographiques à leur plein potentiel, provoquant une stimulation constante de nos sens. Voici un exercice de style puissant qui démontre tout le talent formel de Mario Bava. Jamais la peur n'avait été aussi colorée. - David Fortin

Représentations

jeu. 26 juillet 2018
19:00

Cinémathèque québécoise
PRÉSENTÉ AVEC Le otto dita della morte