L’anthologie annuelle de Fantasia d’oeuvres de science-fiction provocatrices est de retour avec huit films en provenance de cinq pays qui confrontent et émerveillent. Du Canada, le saisissant BE MY GUEST (première nord-américaine) de David Jermyn se déroule dans un futur approché, où Tim et Claire gagnent un revenu additionnel de façon originale : Tim utilise la technologie de transfert d’esprit pour louer son corps à des clients qui le payent… pour ensuite coucher avec Claire. Des États-Unis, le déstabilisant GREATER GOOD (première internationale) d’Andrea Ashton raconte l’histoire d’une femme enceinte qui reçoit la visite de deux étrangers, qui lui offre un choix impensable à faire. Dans le troublant ONE DAY THE SUN TURNED BLACK (première internationale) de Joe Lueben, les gens sont forcés de se pigmenter afin de survivre aux rayons du soleil, après qu’il ait noirci de façon permanente dans le ciel. EXIT STRATEGY (première canadienne) de Travis Bible s’est démarqué au Festival du film de Tribeca cette année et s’inscrit parmi les oeuvres de genre les plus captivantes de l’année. Deux frères se retrouvent dans une boucle de temps désespérée, naviguant une série d’événements pour prévenir une catastrophe d’arriver.
THE FLAPPING OF THE HUMMINGBIRD (première nord-américaine) de la réalisatrice espagnole Meritxell A. Valls est un film tendre et triste à propos de l’intersection entre le libre arbitre et le destin. THEY WAIT FOR US (première canadienne) des cinéastes britanniques Lukas Schrank & George Thomson est un mini chef-d’oeuvre obsédant dans lequel un travailleur introverti dans un établissement de fin de vie futuriste devient convaincu qu’un patient comateux tente de toute urgence de communiquer avec lui. France livre la marchandise avec SPIN (première internationale) de Leticia Belliccini, où un homme se retrouve dans une boucle d’événements qui s’intensifie, en tant que témoin, victime et auteur d’une agression. Dans EXHALE (première canadienne) de Magali Magistry, une brume toxique couvre la Terre, forçant les humains et les animaux à vivre dans des espaces confinés. Un film stupéfiant avec de l’imagerie inoubliable qui a remporté le Méliès d’or du meilleur court métrage fantastique européen. – Traduction : Kevin Laforest
