Sélection 2018

Born of Woman 2018

127 mins 9 films France, République Tchèque, États-Unis, Norvège, Corée du Sud, Royaume-Uni, Finlande, Irlande
sam. 21 juillet 2018
16:00

Salle J.A. De Sève
En présence des réalisateurs Chelsea Lupkin, Léo Hardt, Manon Alirol, Hanna Bergholm et Ida Joglar

Le programme de visions personnelles d’auteures de genre de Fantasia est de retour afin de célébrer les regards non conventionnels à travers neuf extraordinaires oeuvres originaires de huit pays qui vous couperont le souffle.

Une femme solitaire permet à un homme de la transformer en marionnette dans PUPPET MASTER (première internationale) de la réalisatrice finlandaise Hanna Bergholm, une fantaisie fantastique enfiévrée et visuellement somptueuse qui aborde les relations d’objectivation et la peur du détachement de façon audacieusement théâtrale. De Corée du Sud, Jiwon Moon se fait tranchante avec NOSE NOSE NOSE EYES! (première canadienne). Mieux vaut ne rien savoir avant de le voir; soyez simplement assuré que vous ferez face à de l’horreur grand-guignolesque du plus haut niveau, férocement bien réalisée et qui laissera des marques, c’est garanti. CATCALLS (première nord-américaine) de la cinéaste australienne Kate Dolan est un « Fuck You » monstrueux et finement exécuté, adressé aux harceleurs de rue. Gagnant du prix du meilleur court aux Young Director’s Awards. VOYAGER (première québécoise) de la réalisatrice norvégienne Kjersti Helen Rasmussen est un stupéfiant exercice d’atmosphère et de peur rappelant les premiers films de John Carpenter, se déroulant à la réserve mondiale de semences sur l’île arctique du Svalbard. De France, Manon Alirol & Léo Hardt épatent avec PETITE AVARIE (première mondiale), où une jeune femme revient chez elle et découvre que son copain est particulièrement d’aucune aide après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein. Il s’agit d’une des comédies les plus noires et les plus intelligentes que vous verrez de toute votre vie.

Des États-Unis, THE GAZE (première mondiale) d’Ida Joglar est aussi puissant que pertinent, racontant l’histoire d’une jeune scientifique qui se découvre des pouvoirs surnaturels inconnus après que son prestigieux patron l’ait agressée sexuellement. LUCY’S TALE (première mondiale) de Chelsea Lupkin est un fantastique récit initiatique mariant l’horreur au drame, où une étudiante du secondaire réalise difficilement qu’elle est fondamentalement différente de tout le monde autour d’elle. Une douloureuse merveille, un film électrisant par son imagination sombre. THE OLD WOMAN WHO HID HER FEAR UNDER THE STAIRS (première canadienne), de la réalisatrice britannique Faye Jackson, fera accélérer votre pouls considérablement. Une vieille femme isolée qui est de plus en plus terrifiée du monde découvre une façon de se défaire de sa peur et de la cacher sous son escalier. Alors que sa nouvelle liberté lui permet de vivre de nouveau, la terrible chose dans la boîte devient de plus en plus dure à ignorer… La moisissure, l’histoire et la gravité elle-même ruinent la soirée d’un joueur de trombone dans WHO’S WHO IN MYCOLOGY (première canadienne) de la cinéaste tchèque Marie Dvorakova. Créativement mis en scène, ce chef-d’oeuvre de surréalisme comique a remporté un prix de la Student Academy et a été montré partout de Telluride à Karlovy Vary. – Traduction : Kevin Laforest

Représentations

sam. 21 juillet 2018
16:00

Salle J.A. De Sève
En présence des réalisateurs Chelsea Lupkin, Léo Hardt, Manon Alirol, Hanna Bergholm et Ida Joglar