Japon
2017 83 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Selection officielle
Festival du film indépendant de Buenos Aires 2018, Nippon Connection 2018, Japan Cuts 2018
Bobby est un garçon typiquement américain vivant au Japon, à la campagne. Il est de très bonne humeur, puisque sa console de jeu en carton vient de remporter le premier prix au concours de bricolage de son école. Puis, son ami Akkun lui annonce une autre bonne nouvelle : il a découvert dans la montagne un sentier secret qui mène au village voisin. C’est le moment de partir en exploration! Un vieillard un peu effrayant, avec son singe apprivoisé, tente de dissuader les deux garçons, mais en vain. Étouffé par la végétation, le sentier à l’abandon recèle de surprises. Par exemple, divers panneaux publicitaires oubliés çà et là, semblant indiquer le chemin d’un parc d’attractions nommé « Violence Voyager ». Il s’avère en fin de compte que ce mystérieux parc est encore ouvert, et ses employés, tous très courtois, aident Bobby et Akkun à s’équiper en vue du plus étrange manège qui soit…
En 2013, Fantasia était fier de présenter BURNING BUDDHA MAN, premier long métrage de l’inclassable créateur japonais Ujicha. Cette dérangeante histoire de mutation et de mysticisme servit à révéler aux yeux du monde le talent excentrique, voire rebelle, de son réalisateur. Car Ujicha est le meilleur (et sans doute le seul) adepte de la technique appelée « gekimation », qui consiste à créer des formes en papier ou carton découpé que le réalisateur pourra manipuler et filmer en direct. Il s’agit d’un procédé extrêmement inusité, mais très peu coûteux, et certains se souviendront l’avoir vu dans les années 1970 avec la série télé CAT EYED BOY. Ujicha insuffle une toute nouvelle vie à ce médium, puisqu’il utilise non seulement papier et carton, mais aussi plusieurs liquides, nuages de fumée, ainsi que des substances visqueuses non identifiées. Son second long métrage, VIOLENCE VOYAGER, est une espèce de rêve éveillé légèrement fiévreux et assez perturbant. Vous n’oublierez pas ça de sitôt! – Traduction : David Pellerin