The Outlaws

?Blends bloody gangland savagery with wicked gallows humour to thrilling effect?

James Marsh, SOUTH CHINA MORNING POST

Avec sa population majoritairement chinoise, le quartier malfamé de Garibong donne du fil à retordre aux policiers de Séoul, mais l'inspecteur Ma et ses coéquipiers de l'unité des crimes majeurs ne craignent pas ces altercations sporadiques entre gangs rivaux. Sauf que maintenant, les choses ont changé : fraîchement débarqué de Chine, le gang du Dragon Noir a rapidement fait savoir à tous qu'il ne craint rien ni personne, ne respecte pas le moindre code d'honneur, et ne fait preuve d'aucune pitié envers ceux qui se dressent sur son chemin. Le petit monde interlope de Garibong est complètement chamboulé quand la cruauté du gang du Dragon Noir déclenche un raz-de-marée de terreur sans précédent. Ma et son unité reçoivent des directives très strictes : ils ont dix jours, pas un de plus, pour mettre fin au règne du Dragon Noir.

Il était parfaitement logique que Ma Dong-seok (aussi connu en tant que Don Lee) tienne un jour le premier rôle dans un long métrage. En plus d'avoir un sens aigu de la comédie et une présence dramatique devant la caméra, le type est bâti comme une armoire à glace. Des rôles de soutien nous l'ont fait remarquer dans NAMELESS GANGSTER et, bien sûr, TRAIN TO BUSAN. Dans THE OUTLAWS, sitôt qu'il entre en scène, on dirait que l'écran lui appartient - et c'est lui qui porte sur ses épaules ce vigoureux thriller d'action. Son vis-à-vis est la vedette de musique pop Yoon Kye-sang, que nous sommes habitués de voir dans des rôles romantiques. Cette fois-ci, avec le personnage du chef de gang chinois, il bifurque dans un registre beaucoup plus sombre. Réalisé par Kang Yoon-sung et inspiré de faits vécus (à savoir le tristement célèbre « incident Heuksapa » d'il y a une dizaine d'années), THE OUTLAWS est un film étincelant d'humour noir, et d'une brutalité décidément ahurissante. - Traduction : David Pellerin