Skate Kitchen

SÉLECTION OFFICIELLE
Festival du film de Sundance 2018
Festival du film de Taipei 2018
Inside Out 2018

“An irresistible hangout movie, offering a thoroughly millennial, vérité spin on '80s skater classics like THRASHIN’”

Andrew Barker, VARIETY

“Celebrates the liberation and the sisterhood that comes with skateboarding”

Alonso Duralde, THE WRAP

Camille (Rachelle Vinberg) est une adolescente banlieusarde isolée qui rêve de fuir la pression de sa vie familiale et de trouver « son monde ». S’aventurant à New York, elle rencontre rapidement un groupe de jeunes filles radicales qui font de la planche à roulettes. Vêtues de Volcom, ces héroïnes l’adoptent parmi elles et ensemble, la bande de fumeuses de pot erre à travers la ville sur leurs rouli-roulants, semant la pagaille et tissant des liens serrés entre elles. Leurs planches ne sont pas que les symboles d’une sous-culture — Camille et ses camarades sont mobiles, émancipées et déchaînées. Elles font ce qu’elles veulent et prennent leur place dans les skateparks dominés par les gars. En fait, ces filles existent dans un monde où le sexe masculin n’est simplement pas un facteur. Éventuellement, toutefois, un jeune homme (Jaden Smith) se faufile dans la vie de Camille et l’utopie soigneusement créée par les filles, et un conflit émerge.

SKATE KITCHEN est le premier long métrage de fiction de Chrystal Moselle, à qui l’on doit l’acclamé documentaire THE WOLFPACK. Moselle trouve ici un autre groupe incomparable à suivre. La vraie Skate Kitchen est une communauté de jeunes enthousiastes à propos de la planche à roulettes, qui jouent toutes des versions fictives d’elles-mêmes. Tourné dans un style cinéma-vérité, avec des situations et des dialogues réalistes, voici un portrait plus vrai que nature de l’amitié et de l’autonomisation à grands coups de douleur, de plaisir, de sang et de saleté, où des filles turbulentes et mal engueulées habitent chaque plan. Des moments de tendresse coexistent avec de la vulgarité hilarante, le tout sur fond de chaleur new-yorkaise, capturant l’atmosphère d’un été interminable. - Traduction : Kevin Laforest