Punk Samurai Slash Down

Junoshin Kake est un ronin, un samouraï sans maître. Il n’hésite pas à brouiller la vérité ou même à faire couler un peu de sang innocent pour obtenir une place au sein du clan Kurokaze. Il met son pied dans la porte avec un avertissement un peu douteux à propos de la menace des Bellyshakers, une secte apocalyptique. Il est maintenant pris entre les officiers rivaux du clan, Oura et Naito, et le leader lunatique des Bellyshakers, Chayama. Les choses sont encore plus compliquées par un imbécile aux pouvoirs télékinétiques, un singe parlant chef de guerre, et bien sûr Ron, l’assistante de Chayama, qui est aussi belle que déterminée. La région est submergée de machinations loufoques, de besoins désespérés — et de folie apocalyptique!

La frénésie métatextuelle du jidai shosetsu (roman d’époque) de 2004 de l’écrivain punk Ko Machida déchire le grand écran dans PUNK SAMURAI SLASH DOWN. Débordant d’étrangeté délirante et d’éclats de rock’n’roll anachronique, cette adaptation cinématographique par Gakuryu Ishii (GOJOE, ELECTRIC DRAGON 80000V) est colorée, anarchique et irrévérencieuse – comme on pourrait si attendre d’un des instigateurs de l’éruption de cinéma punk au Japon dans les années 1980 (qui collabore ici avec Kankuro Kudo de TOO YOUNG TO DIE! au scénario). La distribution inclut plusieurs vedettes du cinéma de genre japonais, dont Go Ayano (aussi dans AJIN: DEMI HUMAN cet été), Shota Sometani (PARASYTE), Jun Kunimura (ATTACK ON TITAN), Etsushi Toyokawa (20TH CENTURY BOYS) et évidemment l’habituellement élégant et distingué Tadanobu Asano (aussi dans KASANE cette année), faisant un magnifique fou de lui-même ici dans le rôle du gourou des Bellyshakers. Farfelu, mordant et cool, voici un film de samouraï avec une solide dose de WTF! – Traduction : Kevin Laforest