One Cut of the Dead

“Marvelously inventive horror-comedy… breathes new life into the zombie genre”

Peter Kuipers, VARIETY

Un film de zombies à petit budget tourné en un seul plan-séquence, qui raconte l'histoire d'une équipe de tournage voulant réaliser un film de zombies à petit budget en un seul plan-séquence, ça ne semble vraiment pas une idée de génie. Ajoutez à cela le fait que l'équipe de tournage en question tombe soudain sur de véritables zombies, et ONE CUT OF THE DEAD a toutes les chances d'être terriblement mauvais. Mais ceci n'est pas un simple film de zombies, et ce n'est pas non plus un film tourné en un seul plan-séquence. Il s'agit plutôt de la meilleure comédie japonaise de l'année : une histoire sur la relation père-fille et la valeur de la persévérance, et un méta-puzzle qui se déploie à l'écran, un bras coupé à la fois.

« Quelle idée absurde! » s'écrie le réalisateur Higurashi (Takayumi Hamatsu) le jour où le Zombie Channel lui propose d'animer la diffusion en direct d'un film de zombies tourné en un seul plan-séquence. Et encore, il est poli. Durant le premier tiers de ce long métrage, vous verrez des acteurs bon marché courir dans des endroits bon marché en affrontant des morts-vivants bon marché, et vous aurez peut-être envie de mettre votre poing dans la gueule du premier programmateur de Fantasia que vous croiserez ensuite. Après un tiers, le film s'arrête subitement sur un monticule d'intestins et de postérieurs sanguinolents, le générique défile, et puis ça recommence, mais d'un point de vue complètement différent. Higurashi a souvent dit : « Travaillons pour pas cher, rapidement, et moyennement ». Cela devient alors un mantra absolu. Les gags se mettent à pleuvoir comme du sang coagulé. De simples figurants crèvent l'écran. Le « Pom! » que lance l'actrice Harumi Syuhama devient un cri de ralliement absurdiste. Et puis, lorsque vous vous habituez enfin à cette hystérie collective, le film s'arrête, et recommence une fois de plus, pour vous montrer ce que vous avez déjà vu sous un angle tout à fait nouveau! Jamais plus vous ne douterez des programmateurs de Fantasia. Loin d'être « encore un autre film de zombies », ONE CUT est une pure mine d'or de comédie. - Traduction : David Pellerin