Belgique, États-Unis
2018 121 mins V.O. anglaise
Selection officielle
Sundance 2018, Quinzaine des réalisateurs (Cannes) 2018
“A mind-melting genre orgy of cosmic proportions that's ridiculously fun”
Katherine McLaughlin, SIGHT AND SOUND“An Orphic journey into Hell itself… One of the weirdest, wildest, and bloodiest films in ages”
Dan Casey, NERDIST“As if its sole goal was to take the heavyweight title of Nicolas Cage's Craziest Movie Ever, MANDY exhibits what Shakespeare called ‘vaulting ambition’ in producing the nuttiest ways for Cage to get into one phantasmagorical showdown after the next”
Nick Allen, ROGER EBERT.COM En 1983, l’existence paisible de Red Miller (Nicolas Cage) dans les Shadow Mountains est anéantie lorsqu’une secte religieuse démente fixe son attention sur Mandy (Andrea Riseborough), l’amour de sa vie, et comme il devient rapidement évident, quelqu’un qui le maintenait ancré dans la réalité. Les choses se détériorent jusqu’à devenir un cauchemar exalté de venin d’insecte, de drogues dures et de délire d’esprit fracturé, alors que Red se rend jusqu’en enfer afin de venger la femme qui était sa raison d’être. Le sang va couler. Les mondes vont s’effondrer.
Explosion sanguinolente de cinéma psychédélique et impitoyable,
MANDY est le spectaculairement singulier deuxième long métrage de Panos Cosmatos après
BEYOND THE BLACK RAINBOW (2010). Voici un film de genre surréaliste, une énigme se transformant en poing au visage qui exige que vous l’acceptiez selon ses propres termes gonzo. C’est aussi un fantastique divertissement. Au centre de la tempête d’hémoglobine, Cage livre une performance incroyablement intense qui donne l’impression que mettre le volume à 11 est subtil, tout en étant imprégnée de détresse et de rage internalisée. Les choses prennent des tournures complètement folles, mais une profonde tristesse habite
MANDY, ce qui crée une poésie unique. Les niveaux surnaturels sont invoqués par la musique électronique expérimentale du regretté Jóhann Jóhannsson, qui se combine de façon hypnotique au rythme et à l’imagerie du film pour instaurer une atmosphère onirique et hallucinante d’expérience de mort imminente. Tout ça, plus des effets spéciaux et des prothèses imaginatives d’Astron 6, un sens de l’humour formidablement excentrique, et une distribution qui inclut aussi Linus Roache, Richard Brake et Bill Duke (!) font de
MANDY un coup de semonce cinématographique qui fera époque, et le meilleur Film de Clôture imaginable pour la 22e édition de Fantasia. Rendez-vous au purgatoire!
- Traduction : Kevin Laforest