Première Canadienne
Camera Lucida

Madeline's Madeline

Réalisé par Josephine Decker

lun. 30 juillet 2018
19:30

Salle J.A. De Sève

mer. 01 août 2018
15:30

Salle J.A. De Sève

Crédits  

Réalisateur

Josephine Decker

Scénario

Josephine Decker

Interprètes

Helena Howard, Molly Parker, Miranda July, Okwui Okpokwasili

États-Unis 2018 94 mins V.O. anglaise
Genre DrameExpérimental

Selection officielle

Festival du film de Sundance 2018, Festival international du film de Berlin 2018, Festival du film des critiques de Chicago 2018, Festival du film de Sarasota 2018

“An experimental movie with the emotional tug of a mainstream hit… This is one of the boldest and most invigorating American films of the 21st century”
David Ehrlichr, INDIEWIRE

Madeline (Helena Howard) n’est pas un chat. Elle n’est pas une tortue de mer non plus, ni même une femme, tout du moins pas encore. Alors qui est-elle? Madeline est la fille d’une mère poule autoritaire (Miranda July). Madeline est une adolescente à la sexualité grandissante. Madeline est une actrice, qui, avec sa troupe de théâtre expérimental, explore la corrélation entre l’art et la vie. À travers son regard se déploie une expérience : un mélange flou de murmures, de rires enfantins et de folie douce.

Si vous avez vu THOU WAST MILD AND LOVELY et BUTTER ON THE LATCH à Fantasia en 2014, vous savez déjà que Josephine Decker est, de nos jours, une des cinéastes américaines les plus innovatrices. Sa dernière œuvre est un film essentiel sur la recherche d’identité, les problématiques d’appropriation (culturelle entre autres), et le traître procédé de création artistique au travers d’une expérience vécue. Réflexion sur soi, personnelle, mais jamais indulgente, elle est évocatrice de la ramification complexe de notre esprit, tout en transmettant la parfaite simplicité de la vie. MADELINE’S MADELINE est une expérimentation cinématographique subversive et son manifeste bien simple est établi dès le début : « Les émotions que tu ressens ne sont pas les tiennes, elles sont celles de quelqu’un d’autre. » Les pulsions sensorielles de ce film viennent de la perception de Madeline, et nous, spectateurs, sommes, en quelque sorte, leur système nerveux temporaire. De toutes ces identités, le personnage de Madeline est multiplié par le nombre d’yeux qui l’habite — les nôtres surtout. Comme la madeleine de Proust déclenche un souvenir agréable, la Madeline de Decker, démolissant un grand nombre de conventions filmiques, révèle une chimère du cinéma : une performance immersive qui est tout autant ancrée dans la réalité qu’elle est, littéralement, extraordinaire. - Célia Pouzet

Représentations

lun. 30 juillet 2018
19:30

Salle J.A. De Sève

mer. 01 août 2018
15:30

Salle J.A. De Sève