Japon
2018 75 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Universitaire timide et anxieuse, Rin estime que sa vie pourrait mieux aller. En effet, l’appartement qu’elle loue est loin d’être le petit palace ensoleillé qu’on lui avait promis : il est situé dans un complexe d’habitation pourri, franchement hideux, où rôdent quelques personnages inquiétants. De plus, des crimes sordides sont commis dans le voisinage, et un étranger souriant est souvent aperçu aux alentours. Puis, petit à petit, Rin comprend qu’une malédiction est en train de se réaliser — un phénomène qui tient à la fois de la mythologie, de la monstruosité, et de la science médicale. Voulant en savoir davantage, elle se rend à la bibliothèque, et fait la connaissance d’un jeune bibliothécaire plutôt sympathique. Ce qu’elle apprendra lors de ses recherches, toutefois, ne la rassurera pas le moins du monde.
L’effroi se propage avec une patience infinie et presque langoureuse dans ARAGNE: SIGN OF VERMILLON. Ayant créé l’univers numérique de GHOST IN THE SHELL 2: INNOCENCE, Saku Sakamoto signe maintenant son premier moyen métrage d’horreur animée. Il a scénarisé ce film, conçu l’animation, composé la trame sonore, et réalisé le tout lui-même. Les attentes étaient grandes, et Sakamoto est tout à fait à la hauteur. Son style visuel saisissant transporte le spectateur dans une sorte de cauchemar éveillé où la menace est omniprésente. Kana Hanazawa a récemment prêté sa voix à des personnages animés entre autres par Yuasa Masaaki et Makoto Shinkai. Elle incarne maintenant Rin, l’héroïne désemparée de Sakamoto. L’anime indépendant et non conformiste est chose rare au Japon – et d’autant plus rarissime s’il s’avère du très haut calibre de ARAGNE: SIGN OF VERMILLON. C’est donc une découverte essentielle à Fantasia cette année! - Traduction : David Pellerin